À la Cour de l’Industrie, la relève est assurée
Reportage
Mise à jour le 31/03/2022
Sommaire
Figurant
parmi les dernières cours industrielles du 19e siècle encore
préservée, la Cour de l’Industrie fait partie du patrimoine historique du 11e
arrondissement. Elle offre, depuis sa rénovation par la Ville de Paris, des
conditions de travail optimales à pas moins de 55 artisans – menuisiers,
doreurs, sculpteurs, photographes, peintres, plasticiens – en résidence dans
ces locaux.
Vidéo Youtube
Bienvenue aux nouveaux
Durant l’année 2020-2021, la Cour de l’Industrie a accueilli des
petits nouveaux ! Hosoi Satoru, maroquinier,
propose des sacs de luxe réalisés à la main. Claire Boual, Costanza Ceradini, Laura Serafini et Antonella Trovisi
sont restauratrices d'œuvres d'art, diplômées d’État et habilitées musées
de France. Elles travaillent avec différentes institutions telles que le
château de Versailles, et le Centre des monuments nationaux. Jérôme Cognet se consacre, quant à lui, à
la lutherie depuis toujours. En Irlande du Nord, il a travaillé comme
luthier chez Avalon Guitars ou encore chez Peter Boardman. À présent, il crée
ses propres instruments, de petites guitares sur mesure. Bienvenue sur les
terres de l’artisanat !
55 artisans passionnés
Zoom sur Guilaine Tortereau et Sébastien Barbier
Connaissez-vous Guilaine Tortereau, artisane
perruquière, installée dans la Cour de
l’Industrie, l’un des hauts lieux d’artisanat du 11e ? Formée
aussi bien au théâtre que sur les plateaux de tournage, elle varie les styles
et navigue entre plusieurs univers dans son atelier labellisé Entreprise
Patrimoine Vivant. Ses perruques, vous avez pu les voir dans le film Jeanne
d’Arc, réalisé par Luc Besson, dans Kaamelott, d’Alexandre Astier,
ou encore dans la série Lupin, de George Kay et de François Uzan, avec
Omar Sy en rôle principal.
Non loin de son atelier, se trouve celui de Sébastien Barbier, ornemaniste, doreur et sculpteur sur bois. Formé dans le 11e à la Bonne Graine, l’École d’Ameublement de Paris, il a évolué aux côtés de Michel Guillanton, artisan meilleur ouvrier de France. Le travail de Sébastien ? Restaurer le détail d’une console ou un cadre de tableau pour des collectionneurs ou des institutions comme le Mobilier National et parfois créer un ornement ! Pour ces deux passionnés, qui accueillent régulièrement des étudiants et des apprentis, transmettre est essentiel. Une chose est sûre, dans le 11e, à la Cour de l’Industrie comme à la Cité artisanale des Taillandiers qui vient juste d’être livrée, la relève est assurée !
Non loin de son atelier, se trouve celui de Sébastien Barbier, ornemaniste, doreur et sculpteur sur bois. Formé dans le 11e à la Bonne Graine, l’École d’Ameublement de Paris, il a évolué aux côtés de Michel Guillanton, artisan meilleur ouvrier de France. Le travail de Sébastien ? Restaurer le détail d’une console ou un cadre de tableau pour des collectionneurs ou des institutions comme le Mobilier National et parfois créer un ornement ! Pour ces deux passionnés, qui accueillent régulièrement des étudiants et des apprentis, transmettre est essentiel. Une chose est sûre, dans le 11e, à la Cour de l’Industrie comme à la Cité artisanale des Taillandiers qui vient juste d’être livrée, la relève est assurée !
Zoom sur Charles
Ballerait
Charles Ballerait
est un des trois seuls artisans-couteliers de la région parisienne. En plus
d’affûter et fabriquer des couteaux pour ses clients, il tient régulièrement
des ateliers où les participants repartent avec leur propre couteau fabriqué
eux-mêmes.