Une nouvelle fresque sur l'école Alphonse Baudin

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Mise à jour le 19/10/2021

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L'école Alphonse Baudin est transformée grâce à la fresque de l'artiste tchèque Jan Kalab, diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Prague, connu pour ses œuvres abstraites aux formes organiques. La Mairie du 11e a porté ce projet artistique, en lien avec l'équipe pédagogique de l'école Alphonse Baudin, avec les élèves et les habitants.

Portrait de l'artiste

Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Prague, Jan Kalab
est un artiste tchèque connu pour ses œuvres abstraites aux formes organiques. D’abord présent et actif dans les rues où il inscrit de grands lettrages aux lignes angulaires, il a progressivement transformé et enrichi son langage plastique. Comme il l’explique : « Je me suis mis à me concentrer sur les interactions des éléments, les intersections, plutôt que sur les lettres elles mêmes.
Pour moi, ça a été la porte d’accès vers le langage de l’abstraction». Jan Kalab s’exprime aujourd’hui à travers un travail abstrait, dans lequel la forme et la couleur dialoguent pour faire surgir de la toile des espaces dans lesquels le regard s’immerge et perd ses repères. Jouant sur les variations de lumière et les effets de volume pour brouiller la frontière entre le plein et le creux, il crée un langage visuel unique, dont le cercle constitue un élément central.
Entre les mains de l’artiste, celui-ci se décompose, se tord, se coupe, de confronte au carré. Qu’ils soient ronds, ovales, déformés, déstructurés, étirés, démultipliés, Jan Kalab joue avec les cercles et leurs imperfections pour représenter des variations infinies autour de la profondeur, du temps et du mouvement. Il crée lui-même ses châssis, et s’offre ainsi un champ infini de possibilités. Son travail sur les courbes suscite un dialogue sans cesse renouvelé entre structure et perception.
C’est dans ces formes fluides aux lignes souples que s’exprime toute la force de son talent. La géométrie semble alors transcendée, et la couleur prend toute sa puissance. Les tons sont vibrants, ils irradient. Jan Kalab excelle dans l’art du dégradé, des transitions subtiles ou des contrastes puissants. Ses couleurs intenses réveillent la rétine et agissent avec nos émotions.